Qui doit-on solliciter en cas de violences policières ?

Les policiers ont pour mission d’assurer la sécurité publique. Pour cela, ils doivent tout faire pour que les lois soient respectées. Dans l’accomplissement de sa mission, le policier ne doit pas exercer de violence sur son vis-à-vis du public si ce n’est pas dans une situation extrême. Puisque la violence policière est une infraction. Lorsque celui qui représente l’autorité et qui doit assurer la protection du public exerce de la violence envers ce public, à qui doit-on faire appel ? La lecture de ce guide vous donnera les réponses que vous cherchez.

Comment porter plainte pour violence policière ?

La première chose qu’il faut d’abord savoir à propos des policiers est qu’ils ne sont pas au-dessus de la loi. Ainsi, un policier reconnu coupable de violence policière sera puni de la même manière qu’un citoyen lambda. Ainsi, il existe plusieurs personnes à qui l’on peut s’adresser lorsque l’on est victime ou témoin de violence policière. Même si cela semble bizarre, il faut se rendre dans un commissariat de police pour porter votre plainte après l’avoir faire en ligne sur le site de l’Inspection Générale de la Police Nationale. Avant de mener cette démarche, il sera très utile de se faire accompagner par un avocat pénaliste.

Saisir le procureur de la République

Pour porter plainte contre la violence policière, en dehors de se rendre au commissariat, on peut saisir directement le procureur de la République. Lorsque ce dernier est saisi par un citoyen sur ce fait, il va instruire le dossier dans le respect des exigences du code de procédure pénale. Le citoyen a besoin d’adresser un courrier au procureur. Mais, le courrier pour être valable doit contenir certaines informations. Le courrier doit mentionner l’état civil du destinateur ainsi que le récit des faits accompagné de la date et de l’endroit de l’infraction. Il faut également renseigner les informations sur le policier, auteur de l’infraction. Le courrier doit également mentionner les coordonnées des témoins et leurs adresses. Il ne faut pas oublier de décrire le préjudice tout en faisant une estimation. Il faut également y mettre un certificat médical, des constats, ou des factures comme pièce jointe. L’ensemble de ces informations va permettre au procureur de la République de décider en toute objectivité de la suite du dossier.

Quelle est la responsabilité de l’IGPN ?

L’inspection générale de la police nationale a plusieurs missions. La principale est d’assurer le contrôle des services non seulement de la police nationale, mais également de la police municipale. Pour bien accomplir cette mission, l’IGPN réalise des audits et surtout des contrôles sans avertissement. Ces activités ont pour objectif d’améliorer les différents services de la police. Les professionnels qui travaillent dans cette structure sont recrutés parmi les officiers de police judiciaire et les commissaires. Les agents de cette structure de contrôle de la police mènent deux types d’enquêtes. Il s’agit des enquêtes administratives et des enquêtes judiciaires. La première permet de sanctionner le policier en faute par un rappel au respect des règles, au blâme, à la suspension ou à la révocation. Pour ce qui concerne les enquêtes judiciaires, elles servent à faire des interpellations et à mettre des policiers en garde à vue. Il y a aussi des auditions qui sont réalisées.

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